Le temps des pinceaux
Le travail des couleurs, avec des crayons puis, plus tard, à la gouache, n’attirait, curieusement, pas beaucoup Errbet. Pourtant, il était fasciné par l’image des peintres vêtus d’une blouse blanche d’artiste, maniant un pinceau, à bout de bras, l’œil scrutateur, travaillant sur un immense toile dressée sur un chevalet, dans un grand atelier inondé de lumière.
Ce n’est qu’avec son premier contact avec la peinture à l’huile qu’il a découvert le plaisir de la couleur.
Cette matière, nouvelle pour lui, lui apportait une texture qui lui plaisait, un temps de séchage qui lui permettait de revenir sur son travail, une qualité de couleur qui le satisfaisait enfin et puis, c’était un parfum qu’il aima tout de suite.
Voici ses première toiles, du moins les premières qu’il jugea présentables et qui ont, pour la plupart, été exposées.
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