Paysages
Peindre, c’est souvent pour Errbet, l’envie de rapporter avec lui un lieu, mais pas seulement comme on prendrait une photo. Il ressent l’impérieux besoin d’intégrer à son image les sentiments qu’il a éprouvé en découvrant ce lieu. Car Errbet est avant tout un contemplatif. Il peut rester longtemps devant un paysage, un monument, un tableau… Peindre, c’est en quelque sorte s’intégrer au sujet, s’identifier à lui.
Rapporter un paysage, l’image d’un monument en le peignant, c‘est mettre un peu de lui-même à chaque fois.
Il travaille alors l’ensemble mais aussi parfois (trop ?), le détail. Instinctivement, il force un peu les couleurs car il estime que c’est ce que nos yeux font naturellement lorsque nous regardons.
Cela fait partie, pour lui, de ce qui contribue à différencier une photo d’un tableau figuratif.
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